Les refuges se situent généralement dans les grands massifs ou sur des itinéraires. Souvent conçus au début du siècle par des associations pionnières d’alpinisme, ils s'inscrivent dans une culture associative, les utilisateurs étant considérés plus comme des adhérents que comme des clients.
Si les refuges, au fur et à mesure de leur modernisation, perdent de leur rusticité (douches et chambres), ils ne sont pas des hôtels à but lucratif. Les associations qui les gèrent investissent beaucoup plus qu'ils ne rapportent et les gardiens vivent des repas et des boissons qu'ils servent.
Le Club Alpin Français (CAF), en instituant un système mutualiste afin que les refuges peu fréquentés continuent à être gardés, maintient un système de "service public" qui n'obéit pas à une logique de rentabilité financière.
Si certains refuges fonctionnent sous la tutelle d'une association ou du parc national, il existe aussi de nombreux refuges privés.
Les refuges sont généralement situés ni trop près, ni trop loin des routes: il faut entre 1h30 et 3h de marche pour les atteindre.
Refuge : mode d'emploi
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Pour éviter problèmes et impairs, quelques conseils :
- Ne pas être trop exigeant
- Téléphoner pour réserver vos places et surtout prévenir en cas de désistement
- Respecter les heures de repos, de coucher et de réveil
- Ne pas gaspiller l'eau et respecter son système d'installation
- Ne pas gaspiller le pain et la nourriture, si difficilement acheminés
- Redescendre vos poubelles
- Ne pas hésiter à vous renseigner auprès du gardien sur l'état des sentiers et de la montagne en général
- Respecter l'environnement
Réservations de refuges :
La réservation est obligatoire dans un certain nombre de refuges. Elle est vivement recommandée car elle vous permet de vérifier le nombre de place disponibles. Elle contribue en outre à réduire les risques de sur fréquentation, et facilite le travail du gardien.
La réservation sera faite, aussi tôt que possible, auprès du gardien, au refuge durant la période de gardiennage ou à son adresse personnelle en dehors des périodes de gardiennage. Il conviendra de ne pas omettre de prévenir en cas d’annulation.
Un petit nombre de refuges ou de chalets sont normalement fermés : les clés en sont disponibles, sous certaines conditions dans les vallées ou à proximité.
Les périodes de gardiennage sont indicatives car pouvant varier avec les conditions météo, notamment en début et fin de saison.
Refuges non gardés.
Les refuges non gardés mettent à la disposition des visiteurs un ou plusieurs dortoirs équipés de matelas et de couvertures, une salle commune avec souvent un moyen de chauffage et du gaz.
Ces lieux sont confiés aux visiteurs : sachez que les bénévoles qui les entretiennent seront très sensibles au soin que vous prendrez de les quitter plus nets qu’ils étaient à votre arrivée.
Hors période de gardiennage, pour maintenir la fonction d’assistance du refuge gardé en saison, une partie du bâtiment reste accessible (dortoir, salle commune …)
La redevance demandée doit être déposée dans les troncs prévus à cet effet.
Liste des refuges pour randonneurs dans les Alpes :
Dans les Alpes-de-Haute-Provence : refuge du lac d'Allos
Dans les Hautes-Alpes : refuge Laval , refuge Buffère , refuge de l'Aigle , refuge de l'Alpe de Villard d'Arène , refuge du Pavé , refuge du Sélé , refuge du Pelvoux , refuge des Écrins , refuge du Glacier Blanc , refuge des Bans , refuge de Vallonpierre , refuge de Chalance , refuge de Chabournéou , refuge de la Chaumette , refuge du Viso , refuge des Souffles , refuge du Pigeonnier , refuge de l'Olan , refuge du clot Xavier Blanc , refuge Adèle Planchard , refuge de la Blanche , refuge Agnel , refuge des Fonds de Cervières , refuge Evariste Chancel , refuge Tourond , refuge Ricou , refuge du Goléond
Dans les Alpes-Maritimes : refuge des Merveilles , refuge de la Valmasque , refuge de la Cougourde , refuge de la Madone de Fenestre , refuge de Fontanalbe , refuge de Nice , refuge de Vens , refuge des Rabuons , refuge Longon…
